Vous êtes agriculteur et souhaitez en savoir plus sur la culture du lin textile bio ?
Du 17 au 23 février, l’association Lin et Chanvre bio vient à votre rencontre vous présenter l’itinéraire technique, les résultats économiques et les perspectives de la filière.
Expérimentés ou curieux, en agriculture biologique, en conversion ou simplement en réflexion, n’hésitez pas à profiter de ces rendez-vous pour venir nous rencontrer.
CINQ RENDEZ-VOUS :
HESDIN (62) – Mercredi 17 février à 9h30 Lieu : Le Carré de Ramecourt, 458 rue Charles Chopin à Ramecourt (62) Coordonnées GPS : 50.372865 , 2.314521
CAENS SUD (14) – Jeudi 18 février à 9h30 Lieu : Salle communale de Laize la Ville (14), 6 rue du Régiment Mont Royal Coordonnées GPS : 49.084159 , -0.381027
EVREUX (27) – Vendredi 19 février à 9h30 Lieu : Mairie, Salle des mariage – Angerville la campagne Coordonnées GPS : 48.99056508958927, 1.158945136047045
FAUVILLE (76) – Vendredi 19 février à 14h Lieu : Salle polyvalente de Auzouville-Auberbosc, Terres de Caux (76) , près de la mairie Coordonnées GPS : 49.624716 , 0.568741
SAINT SAENS (76) – Mardi 23 février à 14h Lieu : Coopérative de teillage du Vert Galant, 54 Route du Vert Galant, 76690 Saint-André-sur-Cailly Sortie A28 n°12, Moulin d’Ecalles
À BIENTÔT !
En cas de renforcement des mesures sanitaires ces rencontres auront lieu en visioconférence. Nous envoyer un mail pour obtenir le lien.
Pour plus d’informations contactez-nous à l’adresse linetchanvrebio@gmail.com ou au 06 52 51 03 79 ( Bénédicte Lapierre).
Ce sont environ 800 ha de lin textile semés cette campagne 2020 sur des exploitations certifiées en Agriculture biologique ou en cours de conversion (certification d’ici 1 à 2 ans). Le printemps 2020 beau (tout le monde s’en souvient !) mais sec, avec seulement des pluies d’orages très localisées, n’ont pas permis un bon développement de la culture, qui a difficilement atteint 1 mètre de hauteur.
Arraché fin juillet, le lin reste à terre pour le rouissage. C’est la dégradation des pectines qui collent la fibre à l’écorce de la tige, grâce au travail de bactéries du sol, sous l’action de la pluie et du soleil. Et une fois de plus …. la pluie a manqué, ou a été trop abondante sous les orages. Si les liniculteurs normands ont pu « rentrer leur lin » c’est-à-dire le mettre en grosses balles et le retirer des parcelles, ce n’est pas le cas des liniculteurs bio d’Ile-de-France qui ont dû attendre jusque fin septembre, début octobre.
La qualité est globalement correcte mais les quantités récoltées sont inférieures de 25 à 30% des rendements habituels, soit environ 4 tonnes/ha de lin en moyenne qui permettront d’extraire entre 700 et 800 kg de fillasse.
La campagne 2020 a été difficile pour tous liniculteurs tant agronomiquement qu’économiquement (la crise Covid ayant ralenti fortement voire stoppé toutes les transactions commerciales avec les acheteurs et transformateurs asiatiques). Mais dans ce climat morose, les liniculteurs bio sont confiants car la demande de fil de lin bio est toujours aussi forte, ils savent qu’ils vendront leur récolte correctement.
Un des temps forts de notre association est la journée annuelle de RENCONTRES INTERPROFESSIONNELLES. Les éditions précédentes ont fait naître nombre de projets, de synergies au gré des échanges formels et informels. Les circonstances de l’année nous ont conduit à revoir la forme de ces Rencontres LCBio… mais pas le fond !
C’EST DONC AVCE PLAISIR QUE NOUS VOUS PRESENTONS NOTRE EDITION 2020 !
Du 13 au 23 juillet : tous les jours à 10h sur le compte Instagram @linetchanvrebio
INTERVIEWS : nous diffuserons chaque jour sur notre compte Facebook et sur Instagram @linetchanvrebio, le portraits de ces femmes et de ces hommes qui oeuvrent pour le développement du chanvre et du lin bio textiles : Jacques FOLLET (LCBio), Joris SOENEN (liniculteur bio), Henri POMIKAL (teilleur et expérimentateur chanvre), Pierre AMADIEU (Hemp’Act), Paul BOYER (tricotage LINportant), Jean-Charles TCHAKIRIAN (Le Gaulois jeans), Christele MERTER (Gentle factory), Raymond LIBEERT (tissage LIBECO), Pascal MORTOIRE (la Chanvrière de l’Aube), Emmanuelle HYSON (Leherpeur Paris, bureau de conseil), Christian DIDIER (tissage Emanuel Lang). Un voyage à travers des savoirs-faire en pleine renaissance.
Ces quelques jours de témoignages se termineront par une TABLE RONDE animée par Marion CLEMENT, le JEUDI 23 JUILLET à 19 heures : en direct sur la page facebook Lin et chanvre bio
REGAIN POUR LES FIBRES LOCALES, ILLUSION OU REALITE ?
et Ludovic MEENS, responsable sourcing chez Monoprix.
Cette table ronde sera propice au débat entre les différents acteurs des filières textiles du chanvre et du lin bio. De la culture aux marques de prêt-à-porter, nous discuterons filières locales, impact du coronavirus, technicité et actualité.
ECOUTEZ ET PARTICIPEZ A LA TABLE RONDE , 2 options :
Je souhaite m’inscrire à l’évènement et suivre en direct depuis facebook. Je clique ici !
Ces Rencontres virtuelles Lin et Chanvre Bio édition 2020 sont réalisées avec le soutien financier du ministère de l‘Agriculture et de l’Alimentation dans le cadre du programme « Animation en Agriculture biologique ». Le programme d’ « expérimentations pour la création d’une filière chanvre textile » reçoit l’appui financier de l’agence de l’eau Seine-Normandie dans le cadre du programme Eau et Climat. L’association Lin et Chanvre Bio travaille en partenariat avec la région Normandie.
La démarche LinPossible, à laquelle est associée l’association a été lancée en 2019. Par ailleurs, une filature au sec a vu le jour en Alsace, en 2020 (voir dans « on parle de nous ») et d’autres projets sont en réflexion …
La relocalisation de la transformation du lin textile en France n’est plus une utopie !
En 2019, des acteurs de la filière ont lancé le projet sur le projet LinPossible dans l’objectif de relocaliser un outil de filature du lin en France. Les initiateurs de ce projet sont : Terre de lin, Safilin, les confectionneurs Dao Davy, LinPortant et les marques 1083 et Splice ainsi que l’association Lin et Chanvre Bio.
Comment fonctionne le projet ?
Tout d’abord, le filateur français Safilin a estimé le surcoût du fil filé en France à 10€ par Kg, par rapport à un fil fabriqué en Pologne.
Pour se préparer au surcoût les marques concernées augmentent le prix de leurs produits actuels. Par exemple pour un tee-shirt, le surcoût dû au fil tissé en France pourrait être d’environ 2€. Ce Tee-shirt au prix initial de 30€ sera vendu 32€. Les 2€ de surcoût seront reversés dans un compte tenu par l’association Lin et Chanvre Bio ; l’argent ainsi collecté servira à financer la future filature de lin Française.
Avec un modèle économique déjà anticipé par LinPossible, les marques ayant rejoint la communauté seront déjà prêtes à « basculer » dans la filature tricolore.
Grâce à une étiquette avec le logo LinPossible sur le vêtement, les clients des marques reconnaîtront leur engagement pour le made in France et l’écologie.
Cette démarche est pour le moment en suspens ; d’autres réflexions et projets sont en cours.
Le LIN et le CHANVRE pourront aussi nous protéger !
Les initiatives pour répondre à l’ENORME besoin en masque sont nombreuses. Le lin et le chanvre ne sont pas en reste. Nous relayons dans cette rubrique les actions de nos adhérents et partenaires.
La filature de lin -tout récemment en place- et les métiers à tisser de l’entreprise EMANUEL LANG tournent pour la fabrication de masques à Hirsingue, dans le Sundgau. Ils sont en capacité de produire chaque semaine 100 000 masques sans coutures, lavables et recyclables, composés à 45 % de lin filé au sein de l’entreprise et 55 % de coton bio.
Christian Didier, directeur général d’Emanuel Lang, devant le métier à tisser indique que « La confection de ces masques est un moyen pour nous de pérenniser la notion de filière de lin français avec notre activité de filature et de tissage ». En lire +
Partenaire de Lin&Chanvre Bio sur les travaux de recherche et développement en chanvre textile, pour le tissage du chanvre, Christian Didier et Pierre Schmitt ont à cœur de relocaliser les étapes de transformation textile du lin. Ils sont pionniers en la matière en démarrant début 2020, une filature à sec, de lin, en Alsace. Un premier pas, très encourageant pour la filière !
GEOCHANVRE F, fabricant français de géotextiles, toiles de paillages etc, situé dans l’Yonne, fabrique un masque barrière en feutre filtrant de catégorie 2 à DESTINATION DES PROFESSIONNELS. Pour plus d’information
LES ABEILLES COUTIERES
A l’initiative de Christophe PELLETIER, entreprise créaLIN (www.crealin.fr ), l’idée est de créer un réseau de couturiers.ères. prêts.tes à mettre leurs talents au service de la fabrication de ces masques.
Dans un premier temps, nous recherchons des couturiers.ères professionnels.les indépendants.es, artisans, auto-entrepreneurs, atelier de confection, avec une structure juridique permettant d’émettre des factures. A brève échéance, nous étudions la possibilité légal et juridique d’intégrer et rémunérer tous les couturiers.ères non professionels.les à notre réseau (retraités.es, couturiers.ères occasionnel.les…). Les titres emploi-services de l’URSSAF pourrait nous y aider simplement.
Bien entendu, des couturières bénévoles sont les bienvenues mais dans le cadre de la fabrication de masques qui seront offerts aux plus démunis.
Le principe est que chacun.e reçoit des masques en kit à assembler, en tissu lavable (d’origine française) fabriqués selon la spécification AFNOR, validés par la DGA. Le nombre de kits, le conditionnement et la livraison des masques réalisés, ainsi que la rémunération est fonction de votre statut (voir plus haut) et de votre capacité à confectionner.
Si vous souhaitez aider ce projet et devenir une « abeille couturière », merci de vous faire connaître par mail à : christophe.pelletier@crealin.fr. En retour, nous vous transmettrons toutes les informations nécessaires pour commencer à butiner !
Si vous êtes une collectivité, une entreprise, un artisan, faites-nous connaître vos besoins quantitatifs de masques par le mail. Nous ne tarderons pas à revenir vers vous.
Brigitte MICHELOT-COYARD, KYEWO (www.kyewo.com) adhérente de LCBio s’est déjà mise à butiner.
Saluons aussi le projet en cours dans le Nord, de fabrication « collaborative » de masque pour le personnel médical : www.lesouffledunord.com.
Le semis de la culture de lin cette année a commencé vers le 1er avril. En mode de production en agriculture biologique, les liniculteurs se donnent le temps, pour certains, de faire un (ou plusieurs) faux semis, consistant à faire lever les « mauvaises herbes », concurrentes de la culture. Et surtout, ils attendent que le sol soit bien « réchauffé ». En soignant la préparation du sol et le « lit de semences » des graines de lin, l’agriculteur favorise une levée rapide, de jeunes pousses vigoureuses.
La surface de lin textile biologique effectivement semée, sur des exploitations en Agriculture Biologique (AB) ou en conversion vers l’AB, est d’environ 800 ha pour cette campagne 2020. La crise du Coronavirus touche de plein fouet le secteur textile et n’épargne pas la filière lin. Cependant les contingences techniques et agronomiques des exploitations agricoles, en particulier à ce moment de l’année culturale, conduisent les agriculteurs « à faire ce qui était prévu ». Malgré les stocks de lin importants, le millésime 2020 est lancé.
Les graines sont en terre, certaines ont germé et les premières feuilles voient le jour. C’est parti pour les 120 jours du lin ! 120 jours d’alchimie entre le sol, la météo et le savoir-faire de l’agriculteur !
LINportant est un projet d’unité industrielle de tricotage, coupe et confection de tee-shirts en lin biologique, près de Caen.
Les tee-shirts seront fabriqués en lin textile bio et contribueront ainsi au développement de l’agriculture biologique en Normandie. Toutes les étapes de transformation (y compris la teinture) garantissent le respect de l’environnement et de la santé, grâce au label GOTS.
Située en Normandie, dans la région même où le lin textile est cultivé, cette usine a pour objectif de transformer 20 tonnes de fil de lin en confectionnant des tee-shirts, le vêtement que l’on porte tous les jours et en toutes circonstances. Comme le dit Paul Boyer (fondateur et directeur de LINportant) : « le tee-shirt, c’est notre emballage ; alors choisissez le meilleur emballage qui soit pour ce que vous avez de plus précieux, vous-même et pour ceux qui vous sont chers ».
En relocalisant cette étape de la transformation textile, LINportant contribue à une mode éthique et eco-responsable.
L’association Lin & Chanvre Bio est membre de LINportant, Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), dont les valeurs environnementales, territoriales et sociétales nous correspondent complètement.
Le travail de l’association Lin et Chanvre Bio a reçu le « coup de cœur » du jury des Trophées de la Bioéconomie. « Du pré au prêt à porter » : c’est ce qui résume le travail entrepris depuis 4 ans pour trouver les variétés de chanvre adaptées, définir la conduite au champ, le stade de récolte et surtout trouver les outils de récolte pour cette plante qui peut atteindre 2 mètres de haut. Si divers projets existent autour du chanvre en France, celui de Lin et Chanvre Bio, dans un contexte normand, a la particularité de vouloir s’appuyer sur les outils industriels du lin textile. L’un des fruits de ce travail est la fabrication d’un prototype de jean en chanvre. Plus largement, les résultats sur la qualité des fibres obtenues sont prometteurs.
Cette reconnaissance du Ministère de l’agriculture est aussi encourageante pour LCBio : « Naturellement résistante aux maladies et ne nécessitant aucun produit phytosanitaire ni irrigation, le chanvre est une plante aux nombreux atouts. Notamment celui de fournir des fibres textiles solides biodégradables et confortables. En France, 88 millions de jeans sont vendus chaque année. L’industrie du textile est le deuxième secteur le plus polluant au monde. L’association Lin et Chanvre Bio souhaite relancer une filière chanvre textile français, de l’agriculteur au fabricant de vêtement. Ce projet cristallise des enjeux écologiques, économiques, environnementaux mais aussi sociaux, dans la mesure où il comportera un ancrage territorial fort. » Lire le communiqué de presse
Pour en savoir plus, contactez Nathalie REVOL , chargée de mission chanvre à l’association, par mail : n.revol-lcbio[arobase]orange.fr
Le dossier de candidature à l’édition 2020 des Trophées de la Bioéconomie est disponible sur simple demande pour les adhérents de l’association.